L'histoire d'Hollywood est jonchée de destins tragiques. James Dean, Marilyn Monroe, Bruce Lee, Nathalie Wood, Rudolph Valentino, Grâce Kelly, Steve McQueen, la liste est longue. Rupert goold a choisi de mettre en scène l'un des destins les plus tragique de cette l'Industrie. Celui brisé de Judy Garland...
Qu'y a-t-il derrière cet arc-en-ciel du Magicien d'Oz dont l'inoubliable mélodie hante encore nos souvenirs les plus profonds? Telle est la question que semble poser ce biopic.
Ce film est aussi l'histoire d'un come-back... Hollywood aime beaucoup ce genre de chose. Celui de Renée Zellweger avec ce rôle fort nous raconte aussi un peu de sa lente dérive dans la jungle du cinéma. Le seul reproche que l'on puisse faire à ce film est relativement complaisant vis-à-vis d'Hollywood. Le réalisateur a choisi de nous montrer une femme alcoolique, impuissante qui préfère se détruire à petit feu. On découvre par l'intermédiaire de plusieurs flash-back l'histoire d'une ex-star maniaco-dépressive, colérique, qui a complètement oublié de vivre et de rester auprès de ceux qu'elle aime. La mère de Liza Minnelli a subi de nombreuses agressions sexuelles sur le tournage du Magicien d'Oz de Victor Fleming (1939) qui l’ont fortement fragilisée. Si vous regardez un jour ce film sachez que les coupables n'étaient autres que les Munchkins qui organisaient aussi à l'époque des orgies dans leur hôtel... Cette histoire a 81 ans aujourd'hui. Roman Polansky, Harvey Weinstein n'étaient pas encore nés. Personne n'a défendu la pauvre Judy. Belle histoire pour Renée Zellweger
puisque sa ressemblance avec Judy Garland lui aura rapporté un oscar.