Bien que parfois prévisible, ce biopic s’affranchit des conventions du genre en se concentrant uniquement sur cette parenthèse anglaise, un an avant son décès. Les flash-backs (surtout avec le producteur Louis B. Mayer, ogre tyrannique) remettent habilement en perspective les raisons de ses addictions, de ses caprices et de son désespoir. Renée Zellweger, à fleur de détresse, s’empare magnifiquement du rôle. Elle disparaît derrière Judy, déployant une charge émotionnelle ahurissante lors des séquences musicales. Des notes joyeuses et tendres -notamment avec un couple de fans gay- s’échappent de cette partition mélancolique. L’histoire d’une étoile qui s’est trop tôt éteinte..