Je ne vais pas vous mentir, c'est pas la meilleure adaptation de la franchise qu'on ait jamais réalisé. Alors bien sur je ne suis ni un cinéaste de renom, ni un grand critique de film, donc je vous recommande de prendre cette critique à la légère. Malgré la haine destructurée que je pourrais être amené à vomir sur ce film, il n'en reste pas moins un divertissement familial quasiment correct.
Alors de quoi ça parle au juste ?Dwayne Johnson a de gros muscles, Karen Gillan a de longues jambes, Kevin Hart est stéréotypé et voilà on tient un scénario là. Ah bah non en fait.
Ont suit quatre ados qui sont tous des loosers, même ceux qu'on nous présente comme les gars populaires. En fait ils sont trop clichés. On a le jeune geek un peu craignos, l'intello tendue du slip, l'instagrameuse hyper superficielle (#quelleconnasse) et le joueur de football en echec scolaire. Du jamais vu quoi.
Heureusement par un coup du destin (une retenue) ils sont tous réunis pour jouer au jeux-vidéo (c'est sympa de se faire coller en 2018) Jumanji. Et ils se retrouvent dans le corps du personnage qu'ils ont sélectionné au beau milieu de la pampa. À savoir un mec musclé, un scientifique bon vivant, une bombasse en string dans la jungle et un noir qui porte les bagages. (C'est hyper borderline en fait)
Après 10 minutes de film on sait déjà comment ça va finir. Le geek va devenir courageux, le footballeur va redevenir son ami, la blonde potiche va arrêter de se regarder le nombril et l'intellectuelle va saisir à deux mains le balai qui était coincé dans son fion et le sortir gentiment.
Le méchant est une parodie de méchant qui va attendre tranquillement pendant que les héros lui foutent une paté et va se faire balayer par une onde de choc magique qui ne tue que lui.
On a des blagues bien finaudes sur le pénis de Jack Black. Parce que oui, la blonde se retrouve dans le corps de Jack Black. Et la elle fait comme si elle avait jamais vu le loup (10 minutes plus tôt elle nous expliquait comment elle s'était déjà tapé 38 mecs à 15 ans et demi). Aussi, The Rock fait des regards de tombeur et voilà ça résume l'humour du film.
Les enjeux tiennent au fait que les héros ont 3 barres de vie chacun, et ils les perdent un peu au fur et à mesure mais c'est assez mal amené. Les combats sont assez bas de gamme, et parsemés de "yaaa" et de "ouatchaaa !".
Au final on a un happy end très dégoulinant et bien crado à base de magouille temporelle avec en prime un discours sur le courage et la force des convictions à trois francs six sous.