Soyons honnête, Jurassic World c'est un peu comme retrouver sa vielle Gambeboy au fond du garage et refaire avec une partie de Tetris.
Vous allez passer un moment agréable avec un petit gout de nostalgie mais ça s'arrêtera là ... ni plus, ni moins.
Jurassic World c'est l'archétype du film qui a une paternité trop dur à assumer pour ne pas être comparer à son ainé et qui du coup passe son temps à le référencer à grand coup de clins d’œil complices.
ça aurait pu marcher ,et ça marche parfois, cependant il le fait avec autant de grâce qu'un tricératops dans un magasin de fossiles.
Ce qui est dommage, c'est que ce film ne s'assume jamais en tant que standalone et se rabaisse toujours au rang de suite ou de remake du premier opus de 1993.
Les dinosaures font dans la surenchère, le scénario est un décalque de Jurassic Park, la 3D est plate, du Chris Pratt jusqu'à l'overdose et un Omar Sy qui vient un peu plus faire son trou à Hollywood en ramassant son cachet.
Bref un film qu'on regardera avec plaisir en souvenir du bon vieux temps mais qui ne restera certainement pas dans les annales comme son glorieux ainé.
Qu'il est dur d'être un blockbuster seulement quelques semaines après un Fury Road qui s'est imposé comme un rénovateur du genre ...