Si Mad Max : Fury Road est l’exemple parfait de ce qu’il faut faire pour relancer une licence, Jurassic World pourrait être l’exemple à ne pas suivre (mais j’exagère peut-être).
Jurassic World nous plonge quelques années après les précédents épisodes. Cette fois-ci, le parc est ouvert au public et a fait table rase du passé… ou presque… C’est ainsi que deux enfants de la famille de la gérante du parc (tiens tiens… ça me rappelle quelque chose) se retrouvent dans le parc le plus branché au monde, avec sa superbe porte en bois (hum…), ses enclos dont on sort facilement (mais ?), ses dinosaures en libertés et mangeurs d’hommes (bon ça, c’est normal), ses vieilles jeeps, son centre des visiteurs, son T-Rex, InGen, Dr. Wu, des méchants militaires… Vous l’aurez compris, Jurassic World est un violent mix des 3 précédents films, violant le spectateur, en lui imposant une abusive orgie de fan-service. Toutes les deux minutes, un élément est placé pour nous rappeler que nous sommes bien face à la licence Jurassic Park. Bordel, on vient voir un film qui s’appelle Jurassic World et qui reprend le logo (en bleu) de Jurassic Park ! On se doute qu’on est dans l’univers de Crichton ! Pas besoin de nous le rabâcher toutes les 2 minutes ! Cette overdose a suffi à me convaincre que ce film est juste passable.
Si les effets spéciaux sont jolis, tout comme l’actrice principale (dont les habits sont binaires : propres/sales), le reste ne résiste pas à la critique. Malgré quelques bonnes idées, le film nous plonge dans la frustration et la déception.
Jurassic World n’est qu’un ramassis d’idées des films précédents, les quelques idées notables sont mal exploitées. Reste un divertissement qui peut plaire, pour peu qu’on considère que Jurassic Park, premier du nom, n’est qu’un film à grand spectacle. Pour ceux, comme moi, qui ont lu et relu les livres de Crichton, passez votre chemin.
Toilez-vous bien!
PastequeMan