Comme toujours, j'ai réussi à arriver neutre, sans bandes annonces dans les z'oeils.
Finalement j'aurais du me faire refuser à l'entrée car j'étais en baskets ! Ca m'aurait permis d'économiser des euros et de ne pas participer au viol collectif en la mémoire du premier.
Le premier ? Mais pourquoi diable je parle du premier ? Ben parce qu'il s'en inspire sur certains plans, certaines scènes. Seulement voilà, quand on essaye d'accrocher les trentenaires nostalgiques avec la célèbre musique fantastique originale, à fond les ballons avec un garçon qui sort d'un monorail transparent, gros plan puis travelling sur un parc tout moisi en faisant péter l'outil duplication de foule comme un foufou, forcément, c'est Jurassic park...... en moins burnée.
Et puis comment, la course des Galiminus est plus belle et BEAUCOUP plus crédible que ce que Jurassic World a essayé de reproduire ?
Une actrice sponsorisé par Decathlon, ventant les mérites de la course en talons aiguilles poursuivie par un T-Rex (la classe) sans tomber.
Et remarquez comment elle dégaine son portable !!!! Même après une chute dans la flotte, des courses, des poursuites, des courses-poursuites, toujours là !
Hé puis que serait un film américain sans la femme qui ne croit plus en l'amour et qui se rabiboche grâce à un baiser fougueux de son héros.
Hé puis pourquoi c'est moche ? Pourquoi les animatroniques sont si bluffants dans le premier du nom et que la 3D, 22 ans plus tard parait si peu crédible ?
Avec des dinos qui se tapent la discute, des dinos chevauchés, des dinos copains du biker, un dino super-pouvoirs, un combat final où il ne manque que KingKong !
Hé puis mince quoi ! Un peu de respect bord** !!!