Vu aujourd'hui le jour de sa sortie avec mon p'tit gars bras dessus bras dessous entre hommes pour suivre les nouvelles aventures des dinosaures d'Amblin Entertainment et des studios Universal Pictures dans ce cinquième volet de la série cinématographique Jurassic Park. Exit Colin Trevorrow du poste de cinéaste malgré son succès mondial de Jurassic World en 2015 mais toujours scénariste avec Derek Connolly et producteur avec l'initiateur de la franchise à la production, le Roi du divertissement, Steven Spielberg. C'est l'étoile montante du cinéma espagnol Juan Antonio Bayona (L'Orphelinat, Quelques minutes après minuit) qui pilote ce nouveau chapitre de transition bien plus séduisant que son prédécesseur. Nos chers dinosaures survivent dans la jungle de leur royaume déchu d'Isla Nublar jusqu'à l'éruption du volcan de l'île, qui menace de les mener une seconde fois à leur extinction. On retrouve les héros du précédent opus, l'ex-dresseur de raptors Chris Pratt (Zero Dark Thirty, Les Gardiens de la Galaxie) et sa championne du 100 mètres en talon aiguilles, Bryce Dallas Howard (La Jeune Fille de l'eau, Spider-Man 3) ainsi que B. D. Wong (Jurassic Park, Sept ans au Tibet) avec le retour historique mais anecdotique de Jeff Goldblum (L'Invasion des profanateurs, Hotel Artemis) dans son rôle de Ian Malcolm, le théoricien du chaos, héros des deux premiers chapitres de la franchise. Ils sont accompagnés de James Cromwell (Explorers, Soldiers of Fortune), Ted Levine (Le Silence des agneaux, Big Game), Rafe Spall (Shaun of the Dead, Le Rituel), Justice Smith (La Face Cachée de Margo), Daniella Pineda, Toby Jones (Jeanne d'Arc, Le Bonhomme de neige), Geraldine Chaplin (Le Docteur Jivago, Quelques minutes après minuit) et Isabella Sermon.
Madame en redemande !
Trois ans se sont écoulés depuis les événements qui ont permis aux dinosaures de reprendre le contrôle d'Isla Nuba. Pourtant, une menace gronde, le volcan sur l'île qui promet une extinction certaine de ces dinosaures. Owen et Claire décideront de faire équipe, malgré leur séparation, pour sauver quelques dinosaures, dont Blue qui avait été élevée en captivité par Owen. Sur l'île, ils découvriront une conspiration qui pourrait dangereusement faire basculer le règne sur Terre.
C'est le T-Rex ?
Suite au succès planétaire du dernier Jurassic Fric de 2015 qui peiner drôlement à retrouver le miracle esthétique du premier opus de 1993 et comme les suivants. Ce deuxième volet de la futur trilogie Jurassic World et cinquième chapitre de la saga Jurassic Park qui sans le charme de la surprise ou de la mauvaise surprise c'est selon, nous emmène dans des scènes d'action menées tambour battant dans une première heure finissant dans un feu de lave ressemblant à un petit remake du second chapitre de 1997, Le Monde perdu. Du moins à ce stade tout n'est pas dans la bande-annonce. La seconde heure malgré une baisse de rythme nous ramène dans la propriété des Lockwood dans un fourre-tout bordélique de mise aux enchères de dinos qui brouille les pistes de la narration avec son twist familial qui vient à des kilomètres tout en offrant à la saga génétiquement modifiée un nouveau souffle simpliste avec le retour d'anciens dinosaures (brachiosaures, tricératops, velociraptors et autres compsognathus) de la franchise et bien sûr le petit dernier de l'extraction ADN, le nouvel hybride, l'Indoraptor paradoxalement le plus inoffensif à l'écran comparé au Tyrannosaurus rex ou à la nouvelle mascotte de Jurassic World, le raptor Blue !
À défaut encore d'un scénario original, Bayona et ses producteurs nous concoctent un grand frisson tout public qui surfe sur un air de déjà-vu !
J'étais obligé, ils sont vivants comme moi !