Jurassic World : le monde d'après est-il le pire de la saga ? Est-il écrit et réalisé par un homme contrôlé par un rat sur sa tête ? Est-il aussi trompeur qu'un faux profil sur Tinder ? Tant de questions, cinq réponses.
Tu peux retrouver les réponses détaillées sur crossovor.com, sinon on te résume ici :
- Jurassic World n'est pas moche, il n'a juste pas un physique facile : 165 millions de budget et une campagne promotionnelle qui a dû coûter tout autant pour accoucher d’un enfant qui a manifestement les oreilles à la place du nez et le menton dans l’œil.
- Fan service et formol : le film se positionne comme une démarche cynique et commerciale de se rattacher coûte que coûte à l’esprit du premier en prenant le fan et les personnages qu’il aime pour des idiots.
- Denver, le gentil dinosaure : les protagonistes semblent savoir qu’ils ne risquent jamais rien, sinon comment expliquer que seulement deux figurants réagissent à la libération de carnivores dans un marché noir ? Il faut dire que le scénario se surpasse pour empêcher ce qui paraît pourtant inévitable avec LE petit truc imparable : avoir fait des carnassiers cons comme la lune.
- Tu sers à rien Kevin : principe de base : dans une histoire, on est censé partir d’une situation A pour arriver à une situation B. C’est ce qui montre qu’on a la volonté de raconter quelque chose, on nous emmène dans une direction qui va faire évoluer le propos initial, que ce soit sur les thématiques ou les personnages. Jurassic World : le monde d’après se torche avec ce principe.
- Mensonge sur la marchandise : tu te souviens du prologue Battle at Big Rock avec un T-Rex envahissant un drive-in américain ? C’était tendu, glaçant, et on se disait que si Le Monde d’après était de ce niveau, on allait avoir une conclusion mémorable ? Ce prologue est uniquement là pour te faire payer ta place en salle. Uniquement ? Uniquement.