Ce fut en effet une cruelle désillusion pour beaucoup de rêveurs de se rendre compte que le monde d'après est en réalité en tous points identique au monde d'avant.
Parfait exemple : ce film, en tout point aussi nul que les Jurassic World d'avant... si ce n'est pire.
Pour être complètement honnête, je n'ai pas regardé tout le film... je trouve que l'on subit suffisamment de tortures tout au long de sa vie, si je peux éviter l'autoflagellation, je le fais.
Le premier quart d'heure du film suffit à rassembler tout ce que les productions hollywoodiennes contemporaines ont d'affligeant, et qui sont, à mon sens, l'essence d'un film :
- des dialogues absolument vides, de sens, d'humour, d'intelligence... honnêtement mes conversations de bureau sont plus captivantes,
- un scénario aux pâquerettes, et j'entends par là, sans aucune logique ni cohérence (dans les épisodes précédents : on relâche des bêtes de plusieurs mètres de haut, qui peuvent soit nous écraser par inadvertance, soit nous prendre comme saucisses cocktail. Début de l'histoire : on se dit que ça met étrangement le bazar dans nos belles contrées, qu'il faut absolument les protéger des braconniers, et on les met dans un parc à dinosaures. Ils ouvrent donc un parc à dinosaures pour la millième fois alors que ça s'est mal passé les mille fois précédentes, ou "on peut tromper mille fois mille personnes..."),
- des acteurs ridicules, et je ne peux pas leur en vouloir, difficile de s'en sortir,
- des personnages écrits à la truelle, des caricatures de caricatures, l'activiste cool, la gamine insupportable et surdouée, le héros un peu bourrin au grand coeur... help...
- une photo moche, je crois qu'ils ne connaissent même pas le concept,
- une musique trop présente, et qu'on a déjà entendu mille fois,
- un réalisateur qui se prend bien trop au sérieux,
- une histoire qui n'est qu'une resucée d'autres, et notamment des précédents (que je ne suis pas sûre d'avoir tous vus en entier non plus, cf. raison évoquée supra),
- une mise en scène... quelle mise en scène me direz-vous ? Eh bien, celle qui vous fait vous mettre à la place de "Blue", un vélociraptor hyper spécial qu'est copain avec Chris Pratt pour je ne sais quelles raisons. Sûrement parce qu'il est un peu bourru mais avec un coeur gros comme ça.
Mais bref, on a donc la caméra en vue à la première personne, dans une folle course à travers les bois pour vous donner le point de vue d'un dinosaure... ça donne des sueurs. Pas les bonnes, mais ça en donne c'est sûr.
- et le plus drôle de tout quand même : des effets spéciaux affreux. C'est plus moche que le Jurassic Park de 1993 !!
Conclusion : je ne verrai jamais la fin...