Juré n.2 a des atouts, mais aussi des faiblesses quand il tombe dans une facilité déconcertante à mi-récit.
On suit Justin qui a accidentellement tué la victime du procès auquel il assiste, en tant que juré.
Le dilemme moral est donc de condamner, ou de prendre le parti de celui qu’il sait innocent.
Une fois la première partie du film passée, le procès, pour fixer des enjeux inexistants pour le spectateur (puisque nous connaissons le coupable), nous nous trouvons en salle des délibérés.
S’en suit alors un remake, qui je dois dire m’a déconcerté, absolument bizarre, de 12 hommes en colère.
Le film tombe la dans la facilité la plus entière.
Notre héros se dresse seul face à la foule qui veut envoyer le (faux) coupable à la guillotine.
On retrouve les mêmes ficelles que dans le film culte (le témoin vieillard qui désigne un peu trop vite, le gros dur agressif qui ne changera jamais d’avis, la vieille dame qui joue le rôle de sage, …)
La troisième partie du film est assez intéressante sur la moralité de notre héros, peut-être en fait la plus intéressante du film.
Dommage pour l’ensemble.