La plupart des films ayant parlé du divorce dans l'Histoire du cinéma ne l'ont abordé que comme une conséquences ou un point de départ, Jusqu'à la garde innove car il en fait son sujet principal. Le scénario est construit de façon à plonger le spectateur au coeur de cette famille détruite par la personnalité toxique (et pire) du père qui martyrise ses enfants et sa femme mais traite aussi d'un côté plus procèdurié comme dans la première scène puis de la chronique d'une tragédie annoncée dans un final qui fait froid dans le dos. Les caractères des personnages sont bien rendu ainsi que leurs sensibilités et intimités, et Les acteurs recrutés m'ont franchement épaté, Denis Ménochet excellent en type violent et Léa Drucker en victime presque consentante l'est tout autant.