Si vous lisez le synopsis, vous pouvez deviner à peu près tout le film.
Un pakistanais se retrouve coincé entre sa fidélité à sa famille qui mise tout sur son mariage avec la cousine bien comme il faut en provenance direct du pays, et son amour pour la blonde et très chrétienne enseignante dont il s’est amouraché.
Le tout est raconté avec le charme d’une série anglaise: des gens qui sonnent juste, des quartiers vivants, bref de bonnes intentions qui pourraient faire mouche en d'autres circonstances.
Mais ça ne suffit pas: peut-être que le fait d’avoir vu le film en vf et en repassant n’a pas favorisé mon attention, du coup j’ai regardé ça d’un œil lointain, et franchement j’ai cru voir un épisode des feux de l’amour par moments (je ne suis pas sûre d’avoir déjà supporté un épisode entier, donc je peux difficilement comparer, mais quand même il y a de l’idée)
Le film a le mérite de traiter d’un vrai problème qui mêle à la fois la tradition, la religion, la famille, mais aussi le milieu professionnel: les deux amoureux doivent faire face chacun de leur côté à différents obstacles, et même s’ils peuvent être soutenus par certains, il n’empêche qu’il faut vraiment le vouloir pour exister hors du carcan qu’on a dessiné pour eux.
Le sujet est vraiment bon, le traitement pas mauvais, mais je pense que par ce grand soleil j’étais surtout frustrée de me retrouver enfermée avec ma table à repasser (j’avais qu’à anticiper et le faire à un autre moment…).
Et puis il faut bien l’avouer, il n’y a rien de vraiment surprenant dans tout ça, on nage en plein dans le prévisible.