Suite à la disparition de leur père, Jack, Lisa et Mathis deviennent orphelins. Leur mère est morte précédemment de maladie. Mathis, le cadet âgé de 10 ans, nécessite un tuteur. Et, d’un commun accord, c’est son frère aîné, tout juste majeur, qu’il se choisit.
Une voiture abandonnée, la porte ouverte, le long d’un rail. Quand s’annonce au loin un train qui va la dépasser à grande vitesse. Pas besoin de plus pour comprendre. Ne restent que les enfants. Jack devient du même coup un père de substitution. Mais on n’est pas sérieux, quand on a dix-neuf ans. Celui qui se décrivait dorénavant comme l’adulte de la maison réalisera qu’il n’est qu’un « putain de gamin ».
Le film enchaîne alors les scènes familiales de manière elliptiques et sans véritable intrigue. Jack et Mathis font la fête. Jack et Mathis disent au revoir à grand-père. Jack et Mathis partent à Barcelone. Jack et Mathis mangent du jambon. Jack et Mathis déménagent au sud de la France. Jack et Mathis jouent aux courses. Jack et Mathis rient, pleurent et s’insultent dans un « Je t’aime moi non plus » pas toujours consistant. Quelques moments touchants grâce à ce jeune duo endeuillé, mais ce manque de liant narratif qui aurait pu tout emporter. Dans le rôle de Jack, Kacey Mottet-Klein se détache néanmoins. De plus en plus charismatique, l’enfant d’en haut a bien grandi.
6/10
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