La fuite en avant.

Vendu sur le retour du trio magique de Pretty Woman (Richard Gere-Julia Roberts-Gary Marshall), ce film est lointainement inspiré du mariage avorté à quelques jours de la cérémonie de Julia Roberts qui se sépara juste avant de Kiefer Sutherland.

L'histoire est un peu la même, avec un journaliste qui va enquêter sur une jeune femme qui quitte à chaque fois ses fiancés lorsqu'elle est sur le point de se marier.
Autant dire qu'on a 1h51minutes et 36 secondes d'avance dans cette histoire qui cousue de gros câbles blancs, avec deux acteurs charmants, le sourire XXL de Julia et les cheveux gris de RIchard, sans oublier la présence de Christopher Meloni (qui tournait alors .... Oz !) et Joan Cusack.
Les clichés de la comédie romantique se comptent à la pelle, sans vulgarité, et il n'y a pas UNE seule idée de mise en scène, tout au plus des tas de placement produits (en particulier pour Fed Ex et Armani), et un budget démesuré (70 millions de dollars, soit plus que Matrix sorti à la même époque !) pour au final rien du tout.
Il aura fallu attendre la fin pour y voir, ou plutôt entendre, quelque chose qui m'a bien fait plaisir, à savoir une version de You can't hurry love, chanson que j'adore.