6 pour la trame, +1 pour mon homonyme
Une famille formidable
Louis vient rendre visite à sa famille qu'il n'a pas vu depuis très longtemps: sa mère Martine, sa sœur Suzanne, son frère Antoine et l'épouse de ce dernier Catherine. Censée être des retrouvailles avec un objectif précis pour Louis, la rencontre va prendre un tout autre tourment.
Une expérience : telle est la première constatation à la sortie directe de la salle. Entre hypnose (sur une séquence interminable), joute mimique figée (de nos cinq protagonistes) et photo volontairement floue sur les plans de Louis laissant le spectateur se questionner sur la véritable source de ce mal, il y a de quoi être perdu et quelque peu dubitatif.
Mais le dernier quart-d'heure, si l'on survit jusque-là, nous récompense : par une remarquable rupture du ton employé (notamment Nathalie Baye quasi invisible jusqu'alors) et par une puissante métaphore finale à la suite de laquelle vous ne regarderez plus les coucous de la même manière.
Grand prix du jury: si l'on pense que Elle ou Julietta sont repartis bredouilles, il y a de quoi être sceptique. En revanche, le duo Ulliel-Cassel (surtout le second cité à nouveau fabuleux) auraient pu prétendre à un prix conjoint.
La musicalité est également très présente sans pour autant provoquer les frissons de la scène culte de Mommy et le thème de Gabriel Yared adoucit parfaitement les mœurs. Mais cette réunion de famille risque d'en laisser sur le carreau. A vous de voir...