À Metro City, la ville est gangrenée par la violence, la corruption et surtout, Mad Dog Burne, un redoutable criminel. Condamné à mort, ce dernier parvient à s’enfuir au moment même de passer sur la chaise électrique. Pendant ce temps-là, un scientifique achève son plan "Lazarus" permettant de créer de toute pièce un nouveau prototype de policier, mi-homme, mi-robot. C’est Alyssa Lloyd, un policier gravement blessé au combat qui sera ramené à la vie sous les traits de "The Demolitionist".
Premier long-métrage pour Robert Kurtzman, grand spécialiste des effets-spéciaux et makeup-effects, qui s’essaye tant bien que mal (mais surtout en mal) à la réalisation. Justice à Metro City (1995) est un énième rip-off de RoboCop (1987), après la version japonaise avec Lady Battle Cop (1990), c’est au tour de cette Série B de s’en inspirer fortement, avec ce flic qui revient d’entre les morts, customisé comme une Twingo tuning 90’s. Cette femme badass flanquée d’un masque ridicule devant la bouche est déterminée à enrayer la criminalité. Cette dernière est interprétée par Nicole Eggert, qui n’était autre que la sculpturale Summer Quinn dans la série télévisée Alerte à Malibu, autant vous dire que l’on a dû mal à imaginer l’ex-naïade en maillot de bain rouge courant au ralenti se transformer en justicière masquée.
D’entrée de jeu, on peine réellement à comprendre l’intérêt d’un tel film, car l’ensemble s’avère tellement mauvais, de la réalisation en passant par l’interprétation, même les CGI sont abjects. Dans la même veine réunissant des ingrédients parfaitement identiques (femmes fatales badass issues de la série Baywatch), on peut noter une certaine similitude avec le naveton Barb Wire (1996) où Pamela Anderson trémoussait ses gros lolos face caméra.
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