Crossover phare des comics DC et point culminant - on l'imagine - de cette continuité Tomorrowverse (initiée en 2020), certainement en vue d'un reboot animé - comme après le Flashpoint Paradox (DCAMU) - pour concorder aux nouveaux projets du DCU sous la houlette de Gunn, ce Crisis on Infinite Earth est annoncé comme une trilogie : trois films d'1h30, pour trois chapitres différents de l'intrigue. Celui-ci concerne donc le Monitor qui rassemble des héros de toutes les dimensions pour empêcher l'annihilation des mondes. Le scénario souligne l'importance de Flash, perdu entre les dimensions et sa propre ligne temporelle (il revit des moments clé passés et futurs), et digresse pas mal avec les évènements de Terre-3 (où les rôles héros/vilains sont inversés) et le Syndicat du Crime. On découvre également des scènes de la formation de la Justice League, qui s'intercalent entre Batman: The Long Halloween et Green Lantern: Beware My Power. Le style graphique est similaire aux précédents films de cette continuité, à savoir une animation 2D avec des traits épais et couleurs plutôt plates. Il n'y a rien de remarquable en termes de mise en scène ; il manque même des frames par endroit. Le rythme est assez mou, notamment dans les échanges entre les persos, et du fait d'une musique peu inspirée. C'est le même réalisateur que sur les trois films précédents ; on sent donc qu'il veut faire aboutir son intrigue et traite expressément ce concept (en un montage bordélique), quitte à torpiller l'impact émotionnel d'une telle histoire.