La Justice League part en vrille

J’ai baissé les bras au bout de cinquante minutes de visionnage de ce « Justice League : Dark ». Il faut dire que la grande panoplie de personnages manque de cohérence, je n’aurais pas été étonné de voir apparaitre Scooby-Doo tellement tout cela ressemble à un gros pot pourri mal maitrisé de tout et n’importe quoi et surtout n'importe qui. L’histoire, elle aussi, prend des directions improbables, avec un Batman qui semble toujours se demander ce qu’il fait là, entrainé dans une histoire de fantôme, de démons et d’ange à deux balles, dont j’aurais bien du mal à vous parler tant elle est incohérente. Ceux qui ne connaissent pas les personnages de ce film auront bien du mal à s’y retrouver, car l’histoire ne prend pas la peine de les présenter plus que mesure. D’ailleurs, la Justice League est trop peu présente pour que le titre du film soit légitime, on ne voit jamais les membres initiales, excepté quelques apparitions. John Constantine, Zatanna, Ritchie, Felix Faust, Destiny, sont autant de personnages nouveaux qui parasitent la compréhension de l’histoire. Je constate, que les films DC Comics mettant en scène la Justice League peine toujours à me convaincre. Il y a toujours un manque d’homogénéité et de cohérence qui me gêne beaucoup. Comme si les auteurs voulaient en mettre le plus possible et que le format ne le tolérait pas. Je n’ai pas aimé, je me suis ennuyé, et par-dessus tout, j’en ai assez du style DC.

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