Ah, ces bonnes vieilles séries B de cinquante minutes du début des années trente avec John Wayne, que du bonheur...
Comme d'hab, c'est très mauvais, les acteurs jouent abominablement et l'histoire est prévisible de la première à la dernière seconde, même si le caractère particulièrement confus de celle-ci laisse croire qu'ils naviguaient un peu à vue...
John, condamné à tort pour meurtre s'évade grâce à un double talent qui lui servira beaucoup : posséder toutes les ruses de la BD franco-belge dans sa besace (le coup du roseau, le camouflage, l'attaque du haut de l'arbre...) et monter à cheval de la façon la plus acrobatique possible.
Poursuivi par la police, il tombe sur le vrai coupable du meurtre dont il est accusé, ce qu'il ignore mais qui est bien pratique et intègre grâce à lui une bande de dangereux voyous qu'il finira par faire capturer grâce à l'aide de la sympathique Nancy Shubert, l'épicière du coin...
Tout est bancal, mais peu importe, une bonne tasse de café, quelques tartines de terrine avec un peu de moutarde et c'est ce que j'appelle un petit-déjeuner dominical presque parfait.