Il est flic. C'est un sale boulot... Mais il faut bien que quelqu'un se charge de nettoyer la ville.
Voici l'un des meilleurs films de Steven "Je casse des bras" Seagal (Piège en haute mer, Machete) de sa première et meilleure époque de 1988/2002 et, paradoxalement, le premier inédit en salles sorti en 1991. C'est un polar noir et très violent, à l'action concentrée en vingt-quatre heures ; qui dit film de Monsieur Seagal dit frime macho et sadisme du flic marginal mais le personnage est plus fouillé qu'à l'habitude et la mise en scène teigneuse du vétéran John Flynn (Pacte avec un tueur, Haute Sécurité) parvient ainsi à rendre, avec une rare maîtrise, le climat urbain d'un quartier sous-tension ainsi que la violence radicale et inhérente à cette chasse à l'homme dans les rues de New York, où Madano et Gino ont suivi des voies différentes. L'un est devenu policier, l'autre un dangereux gangster à la gâchette facile.
Dans les seconds rôles, il y a William Forsythe (Extrême préjudice, Dernières heures à Denver) excellent en psychopathe, Gina Gershon (Bound, Killer Joe) en sœur du taré de psycho et Julianna Margulies (Le Gang des Newton, Des serpents dans l'avion), trois ans avant de se faire connaître avec le rôle de Carol Hathaway dans Urgences.
C’est une pourriture. Un dossier long comme le bras.
Elevés dans le même quartier Gino et Richie auraient pu devenir amis, mais chacun d'eux a choisi un coté de la justice. Gino le bon et Richie le mauvais. Devenu flic à Brooklyn, Gino n'a qu'une idée en tête : éliminer la pourriture qui gangrène New York et faire payer à Richie l'assassinat de son co-équipier. Mais dans cette ville, il n'y a pas de règles pour asséner les coups, et seule l'ultra violence peut répondre à l'ultra violence...
J’te jure. Tu devrais pas me parler comme ça. On n’a pas élevés les cochons ensemble. Toi tu suçais encore ton pouce quand ton frère a commencé à sucer autre chose. T’es pas encore assez grand pour me parler comme ça.
Avec une histoire des plus basique qui sert simplement à Seagal de partir, une nouvelle fois, en croisade contre la racaille des rues. Les méthodes usées demeurent les mêmes avec un penchant plus violent que ce que l’on a pu voir précédemment. Pour conclure, Justice Sauvage est l'un des meilleurs films du maitre Seagal, avec des scènes d'action notamment les scènes dans la boucherie et le bar/billard avec la petite scène avec Dan Inosanto, des courses-poursuites en voitures et des dialogues d'anthologie. Un scénario justement qui comporte énormément de répliques tordantes.
Dis à ton putain de frangin que je lui couperais la tête et que je lui pisserais dans la gorge.