Extravaganza télougoue
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Tourné en langue télougoue, et jusqu'ici film indien le plus cher et un des plus rentables de l'histoire, Kalki 2898 AD est comparé aux films Dune par sa bande-annonce trompeuse. Si nombre de détails et de références évidentes montrent ses influences, il sera apprécié et destiné à un public prévenu et prêt aux particularités du cinéma indien si souvent imprégné de culture et d'histoire locale, légendes et divinités, mais aussi d'un particulier deuxième degré, de chants et de danses, et d'une façon pour le moins originale de montrer l'action.
Le début est accrocheur, la présentation des personnages réussie. Le contexte est posé avec des retours en arrière et un très court dessin animé.
L'interprétation dans son ensemble est sur-joueuse, comme de rigueur.
Les dialogues sont assortis à ce jeu avec des joutes verbales potaches quasi-incessantes.
Les costumes sont adaptés, les maquillages bien travaillés.
Les environnements et décors, sans trop en montrer mais avec parfois beaucoup d'ambition, sont variés et originaux.
Les effets spéciaux, ralentis et capacités physiques de certains surprendront les non-initiés. Musique, danse et chorégraphie dans cette même veine.
Les véhicules ont eux été conçus spécialement.
Suivant cette habitude de fresque d'une certaine durée, l'histoire reste néanmoins bien rythmée. La lassitude provoquée parfois par certaines répétitions disparait toujours rapidement.
Spectacle un peu long mais entrainant donc, Kalki 2898 AD réussit sans problème son pari divertissant et parfois épique sur un ton souvent amusant et parfois naïf, et sa conclusion ouvre la porte à une suite pourquoi pas prometteuse ...
Quand les mots ne suffisent pas ...
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Créée
le 28 sept. 2024
Critique lue 86 fois
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