Dans un futur proche tout semble aller pour le mieux en Allemagne. Le crime, le chômage, la pollution, et plein d'autre truc pas très cool n'existe plus. Même le suicide n'existe plus. Parce qu'on appelle ça un "décès inopiné". On nous vend un monde parfait mais on se rend compte qu'il y'a quelques chose qui cloche dans cet univers d'anticipation qui rappelle par de nombreux aspects 1984, Fahrenheit 451, ou Soleil Vert.
Cependant, là où ces œuvres réservent un dénouement surprenant qui vient tout expliquer, avec Kamikaze 1989 on reste sur notre fin. La faute à un scénario pas toujours compréhensible et une critique de la toute puissance des médias un peu abstraite.
Heureusement (ou pas) ce film est entré dans l'histoire comme étant le dernier projet d'un Fassbinder visiblement fatigué qui campe le rôle principal sans conviction. Paradoxalement ça sert plutôt le film, ce rôle étant celui d'un vieux flic désabusé Fassbinder s'avère très convaincant.
Pas vraiment suffisant pour faire un film mémorable.