Kamikaze Club par BaNDiNi
Loin du radicalisme et du nihilisme furieux bien connu de Kenji Fukasaku, le film est un yakuza-eiga noir parfois à la limite du comique (dans sa première partie) qui affiche les vices d'une société nipponne alors paisible et en pleine expansion... Ironique donc, jusqu'aux derniers instants du métrage.
La mise en scène est déjà très stylisé (d'influences européenne et hollywoodienne), le montage soutenu et la complaisance pour la brutalité (dans sa dernière partie) est une marque de fabrique du cinéaste. Bref, un film rare à voir.