Karate Bull Figther, Crazy Ariake, Ôyama's repentance, Ôyama's vengence...
Autant de titre qu'aurait pus avoir ce film. En oubliant le fait que ce film, premier d'une trilogie oublié et inspiré du manga "Karate Baka Ichidai" qui raconte la vie de Masutatsu Ôyama le créateur du karaté Kyokushin et à mon sens le plus grand combattant du XXème siècle. Je me base uniquement, pour cette critique, sur l'expérience cinématographique que m'a apporter ce film.
Je trouve que se film aurait pu être sublimé si toutes les bonnes petites idées que l'on y déniche et qui d'ailleurs peuvent se retrouver dans certain chef-d'oeuvre des films d'Art martiaux, sont ici agencé aléatoirement et dans une chronologie hasardeuse. On se retrouve au final dans plusieurs chapitres qui s'enchaînent et se suivent sans réelle logique malgré les indéniables qualités de certaine d'entre elle. La scène de l'affrontement du taureau reste pour moi la plus réussite et la plus forte de ce film. Les POV, caméra à l'épaule et les très gros plans à la western utiliser maladroitement dans plusieurs parties du film sont très cohérente, et donnent une intensité très intéressante à cette séquence. On passe donc du coq à l'âne en passant par les trois ptits cochons pour avoir au final un film qui reste prosaïque mais valable.