Avec le succès fracassant de Karaté Kid, le moment de vérité, une suite est mise en production l'année suivante par Columbia Pictures & Jerry Weintraub Productions au budget 13 millions de dollars, toujours écrite par le scénariste Robert Mark Kamen, réalisé & monté par le cinéaste John G. Avildsen (Rocky, Les Voisins) qui signe ce second volet de la trilogie d'amitié et de lutte sur fond de pacifisme avec toujours dans les rôles principaux, le duo d'acteurs Ralph Macchio (Mon cousin Vinny, Hitchcock) & Noriyuki "Pat" Morita (Le Jour de la fin du monde, L'Honneur des guerriers).
Au casting du moment de vérité, Danny Kamekona (La veuve noire, Robot Wars), Tamlyn Tomita (Bienvenue au Paradis, Tekken), Nobu McCarthy (Le Kid en kimono, Fenêtre sur Pacifique), Yuji Okumoto (Némésis, Inception), Joey Miyashima (Soleil levant, High School Musical 3 : Nos années lycée), Martin Kove (La course à la mort de l'an 2000, Mercenaire), William Zabka (Bonjour les vacances II, Shootfighter), Eddie Smith (La ceinture noire, Les nuits de Harlem), Ron Thomas, Rob Garrison (L'exterminateur, Aigle de fer), Bruce Malmuth (Les Faucons de la nuit, Échec et Mort) et Pat E. Johnson (Opération dragon, Le Chinois). Ainsi que les petites apparitions de Clarence Gilyard (Top Gun, Piège de cristal) & B. D. Wong (Family Business, Jurassic World).
Pitié est pour les faibles ! Dans ce dojo, on enseigne pas pitié ! L'homme en face de toi, il est ennemi ! L'ennemi doit pas attendre pitié ! Pouët !
Le jeune Daniel est devenu l'un des karatékas les plus doués de Californie grâce à son vieux maître japonais, Miyagi. Un télégramme d'Okinawa informe le mentor que son père est mourant et l'appelle à son chevet. Miyagi hésite à retourner dans son pays et explique à Daniel qu'il veut à tout prix éviter d'y affronter son meilleur ami, Sato. Tous deux étaient jadis amoureux de la même jeune fille, Yukie, et Miyagi avait choisi de s'effacer. Ce grave manquement au code de l'honneur nécessite réparation, même si quarante ans se sont écoulés depuis. Daniel décide de suivre son maître à Okinawa. À peine arrivés, ils se heurtent à Sato, devenu un potentat local, et à son neveu Chozen…
Hey, Monsieur Miyagi, c’est lui sur l’affiche.
Hoï.
Vous pourriez casser une buche comme ça ?
Sais pas, moi jamais été attaqué par arbre !
Un deuxième succès commercial en salles à plus de 115 millions de dollars de l'époque dans le monde, le plus gros succès de la saga Miyagi. Un chapitre II bercé par le son des tambourins (Den-den daiko) avec la musique composée par Bill Conti et sans oublier la chanson titre, Glory of Love de Peter Cetera.
En préservant les acquis du premier épisode, en approfondissant la philosophie belle et authentique de la relation maître & élève entre Daniel-San, l'apprenti gauche et Maître Miyagi, le vieux sage en déplaçant l'action au Japon où les deux personnages principaux doivent lutter pour protéger un village de pêcheurs notamment d'un ouragan, en accomplissant tout ce travail de dépaysement et de respect des traditions, ce second épisode amène encore Karaté Kid au rang de classique. Karate Kid II aurait dû être la fin de l'histoire de la franchise, c'est un excellent film et l'histoire aurait été une parfaite conclusion à l'amitié Daniel/Miyagi, les deux autres suites boiteuses ne sont pas au même niveau des ainés, un épisode qui aurait dû être le dernier.
Daniel-San ! Ça pas être championnat. Ça être moment de vérité !