Culte ou nanar de la mort, ce film de castagne est écrit et réalisé par le cinéaste Corey Yuen (La Légende de Fong Sai-Yuk, So Close) avec l'oublié Kurt McKinney (Blonde Justice, Irrésiiistible !) présenté à l'époque comme l'un des spécialistes américains du Taekwondo et The Muscles from Brussels, Jean-Claude Van Damme (Universal Soldier, Kickboxer : Vengeance) qui impose son charisme sauvage pour seulement moins de vingt minutes de présence montre en main en apparaissant au début et à la fin dans ce long métrage de Bruceploitation, l'imitateur Kim Tai Chung (Le Jeu de la mort 1 et 2), le Kickboxer Peter "Sugarfoot" Cunningham (Une flic de choc) et les autres mauvais acteurs J.W. Fails, Kathie Sileno, Ron Pohnel et Kent Lipham.
Quel savoir faire !
Fan de Bruce Lee, Jason fait tout pour ressembler à son idole. Sa rencontre avec celui qui devient son meilleur ami le conduit dans une école où le jeune garçon travaille avec acharnement. Difficilement admis, il participe à quelques combats où il sort perdant. Désespéré, Jason se rend sur la tombe de Bruce Lee. L’esprit du Petit Dragon lui enseigne des secrets jamais révélés. Cet enseignement unique va lui être très précieux pour vaincre Ivan le russe, un redoutable combattant chargé de faire main basse sur l’école.
Que la destruction commence.
Karaté Tiger (No retreat, no surrender) est sorti en France le 11 mars 1988, le film fut mis en boite deux ans auparavant et marque la première grande expérience de Jean-Claude Van Damme alors débutant et second rôle à l'écran, sortie française imposé et du à l'explosion mondiale de son second film et premier succès Bloodsport sortie à l'été 1988 en France. Karaté Tiger est une coproduction Américano-Hong Kongaise mise sur pied par le producteur Ng See Yuen (Le Maitre Chinois, The Grandmaster) uniquement dans le but de conquérir le marché international et surtout le marché Américain, pour surfer sur le succès du Karaté Kid de John G. Avildsen, Karaté Tiger est un film conforme aux codes en vigueur dans le cinéma martial américain de l’époque avec l’efficacité filmique et chorégraphique propre à Hong-Kong.
Tu te bats bien.
J'ai eu un bon maitre !