En voulant fuir un groupe de jeunes qui le persécute et en trouvant refuge dans un immeuble en cours de démolition, Max va sans le vouloir réveiller un génie. Dès lors, ce dernier devra lui exaucer 3 vœux.
Paul Michael Glaser (qui n’est autre que Starsky, dans la célèbre série télévisée des années 70 Starsky et Hutch) était alors capable du meilleur (Running Man - 1987) comme du pire, comme en atteste cette pathétique comédie qui se vautrera au box-office (et eu pour conséquence de mettre un terme à sa carrière de réalisateur de long-métrage).
Premier rôle en tête d’affiche pour le basketteur Shaquille O’Neal qui n’aura eu de cesse d’enchaîner les navets au cours des années 90. Entre Kazaam (1996), le Justicier d'acier (1997) ou encore Good Burger (1997). L’ennui, c’est qu’il n’a jamais été bon acteur et qu’il aurait mieux fait de continuer à taper dans une balle, plutôt que d’incarner ce génie excentrique. Quelques années auparavant, il avait sorti des albums de RAP, raison pour laquelle il pousse plus d’une fois la chansonnette au cours du film.
Ce film a été réalisé dans un but purement lucratif et commercial en mettant en avant une des vedettes star du basketball, un procédé très à la mode à l’époque : Space Jam (1996) et toute sa clique de sportifs dont Michael Jordan ou encore Double Team (1997) avec Dennis Rodman. Le scénario à quant à lui, dû être torché à la va-vite dans le seul et unique but de mettre en scène un film familial (produit par Touchstone Pictures, filiale de Disney), le reste n’était clairement pas une priorité.
Un pur produit marketing monté de toute pièce en guise de faire valoir pour sa star, voilà à quoi on a droit sous couvert de réaliser une comédie familiale (budgétée à 20 millions $ dont 7 millions iront directement dans les poches du basketteur). Résultat, Shaquille O’Neal se ridiculise et en fait des tonnes, grimé en bouffon oriental avec ses babouches et trimballant son ghetto-blaster partout où il va. Si le ridicule ne tue pas, est-ce que l’estime de soi-même doit pour autant être bafoué pour l’appart du gain ?
A titre de comparaison, le live-action d’Aladdin (2019) de Guy Ritchie s’avère moins affligeant, même si Will Smith avec la gueule peinturlurée en bleu peut finir par donner la nausée…
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