La Galice jusqu'à l'hallali
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Hiver 1993 à Belgrade. Une mère de famille prépare l'anniversaire de sa fille cadette. Le lieu du premier film de Milica Tomovic est presque unique : une maison où viennent s'entasser garçons et filles déguisés en personnages pendant que les adultes font la fête à leur façon, tout en discutant des guerres en ex-Yougoslavie et des sanctions économiques qui rendent la vie de plus en plus chère. Un portrait de génération pour la réalisatrice qui évoque dans cette ambiance quelque peu chaotique, où l'alcool coule sans discontinuer alors que des couples, gays ou non, s'affrontent ou se regardent en chiens de faïence. Le film se disperse un peu trop alors qu'on a du mal à savoir qui est qui, entre amis, frères ou sœurs. L'amertume et le désir entrent en collision dans ce portrait de groupe qui aurait pu être simplifié mais dont la vivacité des dialogues et l'agilité de la mise en scène évitent l'ennui.
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Créée
le 4 sept. 2022
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