L'histoire de "Kenny" est un peu... comment dire... juste. Sa trame emprunte trop de raccourcis si bien qu'on a l'impression que le film a été coupé.
Bien-sûr, on ne peut pas tout imputé au réalisateur, Claude Gagnon n'est pas vraiment un manchot, mais l'enfant qui a le rôle principal a beau être gentil et moignon, son jeu reste tout-de-même un peu court pour porter à bout de bras un sujet aussi lourd que l'infirmité.
Même si la curiosité nous pousse à aller plus loin et qu'à travers de nombreux exemples, la discrimination vécue par le gamin nous coupe les jambes, on ne peut s'empêcher d'y voir du racolage.
Bref, au final, on en garde un souvenir restreint : "Kenny" ne tient pas debout.