La fille qui riait jaune.
Ma critique minimaliste trouvera son aboutissement dans celle du second volet.
Dans ce cas et pour l'heure et des années à venir, le diptyque "Kill Bill" représente sans nul doute l'oeuvre la plus aboutie, la plus passionnante de Quentin Tarantino, le cinéaste ami des cinéphiles.
Ce premier volume qui privilégie l'action, est un chef d'oeuvre, tout comme le second. Jouissif, prenant, on est dans le film, on suit le parcours de Black Mamba avec un enthousiasme que je n'avais encore jamais atteint en regardant un film.
"Kill Bill", c'est très simple : c'est un spectacle du feu de Dieu, absolument magique, enrobé du gratin des meilleures musiques de westerns européens. A la fin du film, on est scotché, ébloui et on dit : déjà fini ? Et oui, le film est trop court, mais heureusement il y a la satisfaction qu'il reste un second film pour se rassasier. Tant mieux, car "Kill Bill", c'est le cinéma à l'état pur, original, bien interprété, jouissif.
C'est le duo de films le plus génial de la décennie.
C'est aussi ce que l'on appelle une claque. Que Black Mamba vous envoie avec amour.