Kill Bill est tout simplement la pire chose qui soit arrivée au cinéma français. Perpétuant le mythe nauséabond de l'héroïne super-puissante qui réussit dans tous ce qu'elle entreprend et qui botte le cul à tout les méchants, Quentin la Tarantule nous offre un spectacle navrant, bien en-deçà des attentes tragi-comiques qu'il pouvait engendrer.
Premier point noir (ou plutôt, jaune fluo si je puis dire) : les costumes. Je me suis cru un instant à regarder les Power Rongeurs, ce qui, avouons-le, est une sensation presque aussi désagréable que de se faire sodomiser par un chameau. Le problème de Tarantule, c'est qu'il en fait trop dans ses "créations", et à force de mettre du sang, de la folie, et des femmes, on se croit dans un festival de tout ce qui fait que l'Amérique est composée principalement de gros bouffons.
Ajoutez à cela une bande sonore anecdotique, un scénario qui tient sur le petit orteil d'un nouveau-né et des personnages à la personnalité aussi complexe que le caca que j'ai fait ce matin et vous voilà avec un Kill Bill Volume 1.
Oui, Volume 1 ! C'est-à-dire que le bougre a réalisé un deuxième volume également ! Notons qu'au moins, le mot "volume" est justifié, si l'on parle du volume du fessier de l'héroïne, oui. Mais cette hypothèse admettrait que Tarantule soit un gros misogyne, et ce serait pas possible ça... si ?
Bref, passez votre chemin, Kill Bill est clairement une déception sans nom. Pour vous dire, j'en attendais plus de Tartignole, j'avais beaucoup aimé Pulp Fiction, et Reservoir Dogs est un film que j'ai dû à ce jour voir au moins une centaine de fois (en lâchant un petit jet de sperme, parfois).