Vu sur #Netflix
Première réaction, à chaud.
Alors, alors, j’étais disposée à aimer car la distribution est très bonne.
Mais force est d’admettre que ça manque un peu de coordination tout ça : ça manque de chorégraphie, de grâce et de légèreté, ça se dilue dans la sentimentalité.
La première scène promet un film plus tranchant, pourtant.
Enfin, il ne faut pas perdre de vue que c’est un film éducatif et que pour une adaptation de "J’élève mon enfant” de Laurence Pernoud, c’est une optique sympathique qui réunit les générations : la fille comprend sa mère et la mère comprend la fille.
C’est bien, tout rentre dans l’ordre.
Après quelques heures de sommeil, le film ne m’aura, certes, pas empêchée de dormir :
Lorsque je vois des commentaires qui assènent que ce n’est pas assez tarantinesque, ça me fait franchement rire. Tarantino m’énerve depuis longtemps, il se gargarise à l’hémoglobine. J’avais beaucoup aimé Lucy Liu, magnifique danseuse de mort et si belle, dans ” Kill Bill », d’ailleurs, j’avais beaucoup aimé " Kill Bill" et " Pulp Fiction".
Mais on n’aurait donc que Tarantino comme référence en terme de cinéma asiatique ?
C’est ridicule, Tarantino, il y a longtemps qu’il s’est noyé, depuis "Inglorious Bastards", tiens, alors on revient aux grands Asiatiques, et vite :
Akira Kurosawa " Les sept Samouraïs ", " Yojimbo", " Rashomon", Bruce Lee, Jackie Chan, King Hu, avec ses splendides "Raining in the Mountains" et " L’Hirondelle d’Or”, Johnnie To, " Tigres et Dragons, " Le Secret des Poignards volants"( d’ailleurs bien pompé sur King Hu), " La Légende du Scorpion d’Or".
En Corée, " Breathless ", "New World", "A bittersweet Life”, " La Pègre“, "A dirty Carnival“, " The Gangster, the Cop, the Devil", " Murder", la trilogie des vengeances, " The Villainess", même, et bien sûr " The Good, the Bad and the Weird".
Et puis, BBC, certes, mais très japonais, le magnifique " Giri/Haji".
En vrac, parce qu’il y a des kilomètres de pellicules formidables.
Au fond, plus je pense à ce " Kill Bok-soon", plus je lui trouve de défauts, et tout particulièrement beaucoup de fadeur et de manque de cohésion.