Bon Jean Claude, tu sais que je t'ai adoré ado, que je t'adore toujours pour la globalité de ta carrière et de ta personne fantasque, mais le coup du JCVD usé, marqué physiquement, et taciturne, tu nous l'a déjà fait y a quelques années... Et c'etait bien car crédible.
Là par contre, pour ce film en DTV, aux décors se limitant à des couloirs d'hosto et une salle d'interrogatoire du FBI, aux acteurs aussitôt apparus, aussitôt balancés comme des vieilles chaussettes, sans charisme et totalement interchangeables, et au scénario maigrelet avec un ou deux rebondissements sympas, franchement Jean Claude tu fais pas honneur à ton passé.
Tu es mal en point, limite moribond tout le long du (court) film, mais tu arrives quand même à te défaire des gardes du corps en envoyant moults coups de tatanes dans les côtes, moults coups de poing dans les mentons et moults sidekicks virevoltants dans les pifs... Tout en te tenant le bras blessé, en secouant la tête pour t'eclaircir les idées et en titubant pire que moi un soir de cuite monumentale. Avec en prime cet air de souffrance constant sur ton visage très marqué, un poil (pour pas dire la barbe entière !) surjoué...
Non franchement JC, je sais que t'es plus tout jeune, mais t'as encore de beaux restes pour nous proposer de beaux combats bien scénarisés et bien filmés. Ce qui n'est pas le cas ici malheureusement.
La bonne surprise, si on peut dire, vient de l'infirmière qui raconte tout ce qui s'est passé dans cet hôpital, mignonnette et aux talents cachés appréciables (non je parle pas de sexe), et qui amène au rebondissement final un peu capillotracté.
Allez Jean Claude, je passe pour cette fois, mais n'abuse pas de ma patience subjective de fan loyal.