Killer Condom
6.1
Killer Condom

Film de Martin Walz (1996)

Bien sûr que ce film c'est de l'immense n'importe quoi.
Evidemment que c'est un gros délire, un plaisir coupable (et encore) et qu'il a une place de choix dans la liste "Les films qu'il ne faut pas voir avec n'importe qui."
N'empêche que je plaide coupable.
Personne ne m'a mise devant, ligotée et des bidules pour tenir mes yeux ouverts.
C'est même moi qui ai réclamé une copie, après avoir cherché le DVD.
Devant le voir avec un ami, j'ai été jusqu'à le faire TLC (oui, je ne mets pas les vilains mot en entier...) par une complice. Finalement, je l'ai vu en sa compagnie et là, quelles barres de rires bon sang.
J'ai honte mais j'assume en fait !
Merci à elle et à son humour tout pourri auquel je réponds du tac au tac dans le même registre honteux. :p


Premièrement une capote qui se révolte contre les pervers qui veulent forcer les jeunes femmes non consentantes à avoir des rapports, c'est quand même sacrément jouissif. Ca me fait penser à ce préservatif féminin qui déchire toute verge qui n'est pas la bienvenue dans le vagin qui le porte.
Sauf que ce "gadget" a été décrié et jugé "barbare". Je vous demande un peu si le viol ne l'est pas mais je m'éloigne du sujet. Quand elle saute sur le moindre morceau de chair érectile en action, ça devient juste énorme.



J'ai 13 bites et une couille sur la conscience chef !



Deux officiers de police d'un grotesque patenté sont donc chargés d'enquêter su cette vague d'accidents de bites inexpliqués.
Déjà, il faut voir la tronche des deux gus... Là, on comprend que l'on est devant un nanar qui s'assume totalement et encore plus.
Entendre des flics new-yorkais parler allemand, déjà ça met dans l'ambiance.
Ca prète quand même sacrément à (sou)rire.
De boîtes improbables ( non mais Killing me softly quoi ! MDR) en hôtels de passes sordides, Luigi Mackeroni (si, si !) mène son enquête.
Alors oui, c'est lourd, ça mélange homos, travestis, jeunes vierges et prostituées mais voir un préservatif ramper sur une table de nuit, trépignant d'impatience, en attendant d'être utilisé, ça n'arrive pas tous les jours.


C'est foutraque, libre et sincère. Adapté de l'oeuvre de Ralf König, surnommé le Claire Brétecher homo, il est publié en France dans Fluide Glacial, ça donne une oeuvre barrée parfois maladroite, parfois sentimentale qui ne plaira certainement pas à tous.

Rawi
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le 13 mars 2016

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Rawi

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