Un groupe d'écologistes viennent en mission commando sur une rivière polluée près de Santo Domingo afin d'y voir les dégâts causés par une multinationale. Sauf qu'ils vont trouver en plus un énorme crocodile qui a envie de se faire de l'humain à son quatre-heures.
Le succès des Dents de la mer aura donné bien des envies à des producteurs un peu filou afin de gagner aussi leur part du gâteau. On a eu les piranhas, les alligators, les serpents de mer, et pourquoi pas un alligator ? Pas du genre qu'on peut en faire de la maroquinerie, mais plutôt immense, et aux yeux rouge sang.
Sauf qu'il ne faut pas oublier que c'est une production italienne, donc assez fauchée, et il n'est pas interdit de rire soit à la maquette du crocodile qui fait parfois penser à un bout de bois, ou alors quand ce ne sont pas les acteurs, dont le fils de Richard Crenna dans le rôle principal, qui sont mauvais comme des cochons. Mais de manière assez surprenante, il n'y a rien d'érotique dans la présence de jeunes femmes parmi ces écolos ; comme quoi, tout se perd ma bonne dame...
Bien entendu, Killer Crocodile surfe sur le registre des Dents de la mer, à savoir que l'approche du crocodile est davantage suggérée qu'autre chose, notamment grâce à la présence de plans en vue subjective, et c'est très généreux en scènes gores, car on peut dire que la bestiole a faim. Mais il n'empêche que c'est du nanar de haute volée, on peut rire, même si c'est au détriment du film...