L'affiche est un peu trompeuse : le sofa n'a pas de dents, il n dévore pas ses victimes.
Et c'est pas plus mal. Parce qu'en fait l'auteur exploite plutôt le sofa tel qu'il est. Bon, je regrette qu'il n'y ait pas d'attaque aux boutons, mais pour le reste, même si c'est exagéré, c'est fun et crédible dans l'univers proposé. Le bodycount n'est malheureusement pas très élevé, l'auteur perd un peu le fil de la narration en multipliant les personnages et points de vue avec en prime du bavardage pas toujours très agréable, mais les mises à mort sont amusantes, tout comme ce concept de possession. L'on regrettera le dénouement qui déforce le concept initial, mais bon, tout à la fin, c'est paré pour une éventuelle suite qui, on l'espère, nous épargnera les défauts du premier volet (bon je doute qu'une suite voit le jour, honnêtement mais on peut rêver).
La mise en scène est cheap, oui, mais avec les moyens du bord, le réalisateur parvient à rendre crédibles ces cadavres, ce sofa qui bouge. C'est un peu surréaliste, les scènes où le sofa se déplace en deviennent drôles, comiques, ça fait penser à des dessins animés. Et c'est ça qui est bien. Les acteurs principaux font le boulot, sans être exceptionnel ; on regrettera surtout que le papi medium ne soit pas meilleur vu l'importance de son rôle (et le fait que le casting est très jeune, il fallait donc bien que le vieux soit meilleur que ces jeunes). La BO est correcte.
Bref, ça se regarde mais le scénario est quelque peu maldroit.