Kinetta
Comme un goût de « premier film », au sens cool, artisanal, du terme. On écrit son scénario vite fait sur un tissu esthétique de sexualité désœuvrée, étouffée, mortifère, peut-être un Crash de...
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le 20 mai 2024
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Comme un goût de « premier film », au sens cool, artisanal, du terme. On écrit son scénario vite fait sur un tissu esthétique de sexualité désœuvrée, étouffée, mortifère, peut-être un Crash de Cronenberg laiteux et étranglé. Mais on est surtout là pour filmer des gens faire des trucs, pour se donner des challenges techniques, pour essayer. On découvre l’outil, sans matos ni réseau, comme un tueur en série explore son premier crime pour savoir si ça lui plaît, et, éventuellement, trouver son modus operandi.
On s’ennuie, devant ce film, mais on en est responsable, n’est-ce pas. Quoi qu’on en dise, il reste en tête. Les images restent, les luttes dans le sable restent, la voix du « metteur en scène » reste, les bruits de gorge de la brune qui se suicide avec une serviette restent. C’est pas un film qui hante, il n’est pas bon à ce point et n’a pas la prétention de l’être, mais c’est un film qui reste.
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le 20 mai 2024
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