La bonasse et le roi des kongs
On ne sait toujours pas comment se reproduisent les Kongs, mais ce qui est sur c'est que dans la famille on a des traditions. Depuis toujours, le king of Kongs joue à la poupée.
Jusqu'à maintenant, King Kong s'est vu offrir les rosières du village par ses sujets, une production locale, de bonne qualité certes, mais néanmoins fragile entre ses mains et qui n'émeut plus beaucoup notre grand gamin. Il faut la renouveler souvent. Cette fois-ci en ouvrant ses cadeaux, notre héros découvre une poupée Barbie: la qualité américaine! Et même olivoudienne!....C'est le débuts des emmerdements.
Tandis que le king (principe souverain) voit sont territoire envahi, le kong (principe mâle _pas très flatteur, ça_) tombe amoureux de son jouet. Un amour qui conduira, après moult péripéties le dernier des Kongs au sacrifice suprème pour épargner sa belle. Cette scène au sommet du World Trade Center est une copie de la scène culte au sommet de l'Empire State Building du film de 1933.
Une scène si émouvante, qu'elle blessera profondément un homme sensible qui décidera de venger King Kong quelques décennies plus tard en s'en prenant au World Trade Center et au Pentagone, symboles de cette violence contre le Kong. Un quatrième avion destiné à l'Empire State Building s'est écrasé en Pennsylvanie.
A voir pour Jessica Lange, qui joue mal certes, mais qui met en ébullition nos hormones mâles avec l'aide d'une caméra complice et c'est finalement l'objectif recherché par Guillermin. L'autre acteur principal joue de façon trop mécanique, mais on peut comprendre que le réalisateur ait renoncé à le virer, car il n'est pas facile de trouver un remplaçant de 18 m de haut.