Le King Kong avec Jessica Lange, celui qui m'a fait découvrir la bête pour la première fois. Le mal-aimé dans la filmo du grand velu, mais qui tient une place chère en mon cœur.
Les Coen, farfelus mythomanes, quand on les questionne sur le passé de leur Dude, ont cette réponse magnifique : petit-neveu d'un des inventeurs du Rubik's cube, il touche une petite rente.
Les menteurs !
Jeune, déjà chevelu et fort barbu, il était paléontologiste, passager clandestin sur un bateau partit en repérages vers une île inconnue cachée par un nuage, dans l'espoir d'y trouver du pétrole.
Tu ne serais pas devenu le Dude toi si dans ta jeunesse tu avais croisé un gorille géant, dernier exemplaire de sa race, et que dans un élan un peu fou, d'un peu de son simiesque pelage, tu t'en étais fait un joli tapis, sur lequel, tu n'accepterais que personne ne s'épanche ?
Un Kong libidineux qui couve d'un œil salace la jolie blonde en lui pelotant les glougloutes. Une blonde incarnée par la gironde Jessica, maquillée comme un solex volé et sa collection de mini-shorts (un blanc, un en jean et une très jolie combinaison mini-short sans doute taillée dans un bleu de travail), dans le rôle de la bombasse c'est juste pas possible. Elle est comme en position orgasme tout le film et déclenche une succession d'érections spontanées pas seulement chez nos amis velus.
Ça se bat avec du serpent géant, ça fout New York en panique, mais c'est surtout très long avant que le monstre ne s'amuse avec des trains électriques et des maquettes d'immeubles .
Un film qui a le mérite de m'avoir éclairé sur la jeunesse d'un de mes héros, comprenant enfin le trauma qui l'a plongé dans sa léthargie aux relents de vodka, et l'envie de découvrir l'original qui, pour le coup, est un Chef d’œuvre.
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