Ann se fait engager par un metteur en scène grandiloquent pour tourner un film sur une île sibylline.
Le métrage puise pleinement dans l’original en intégrant l’intrigue relative au cinéma et en lui donnant de l’épaisseur et en reprenant l’idée des animaux préhistoriques ; évidemment la possibilité pour Peter Jackson de mettre davantage d’effets spéciaux était une occasion à saisir. Le réalisateur a eu l’audace fructueuse de doubler la durée de son modèle. Ces trois heures ne furent nullement intolérables car on est captivé par ce fricotage interespèce. Le succès majeur de l’œuvre provient sans nul doute de ce macaque gargantuesque qui se meut et respire avec une aisance stupéfiante. Si vous subodorez que vous ne serez aucunement ému par un agrégat de pixels, voici une excellente démonstration que vous auriez tort. Naomi Watts honore ses deux prédécesseresses dans le rôle en terme de vénusté. Néanmoins, l’amourette entre l’actrice et le scénariste encombre quelque peu le récit et elle nous détourne de la relation véritablement intéressante.