3e film de la saga Godzilla, et le premier en couleur, née de la collaboration entre Tanaka et O'Brien. Ce dernier souhaitait à l'origine un crossover avec la créature de Frankenstein. Si ce film peut s'avérer décevant, tant l'aspect visuel de King Kong peut s'avérer rebutant et que nous sommes bien loin des messages idéologiques du premier film Godzilla, il reste néanmoins un plaisir coupable finalement plaisant à regarder pour peu qu'on le regarde au 30e degré. Plusieurs séquences sont ainsi géniales à regarder, tels que la scène d'affrontement entre notre Kong rabougri et un calmar, celle où Kong capture la copine d'un des perso, la première scène de destruction avec Godzilla ou même l'affrontement entre les deux mastodonte.
Certes, le film est un peu trop long, d'un bon quart d'heure par rapport aux kaijus aiga habituel, la plupart des persos humains sont intéressants au possible, l'humour du film est aussi drôle qu'un après-midi passé devant LCI, mais l'aspect kitch voir nanardesque du film et les scènes d'affrontements ou de destruction rendent le film plus fun. On pourrait même trouver un certain message dans le film, à travers une critique des médias, et même possiblement une allégorie de la relation entre les États-Unis et le Japon si on veut pousser le bouchon plus loin.
Ainsi, malgré de multiples défauts (je n'ai même pas parlé de la fin décevante), nous avons un film qui reste fun si on le regarde entre potes ou en souhaitant regarder un délire sans avoir d'attente.