Kingsman – Services Secrets fut la magnifique surprise de l’année 2015, avec cette parodie décalée de James Bond à l’humour décalé. Matthew Vaughn avait confirmé encore plus son talent après Layer Cake, Kick-Ass et X-Men Le Commencement. J’avais une certaine crainte que, comme souvent avec les franchises spontanées, cette suite soit ratée – surtout après un premier opus aussi fun, mais rassurez-vous, Kingsman – Le Cercle d’Or fait bien partie des exceptions.
La suite démarre tambour battant dans l’action pour encore une fois nous amener dans une histoire sur un fond politique et un sujet qui restera constamment difficile, Matthew Vaughn réussit encore à conserver un ton à la fois sérieux et jubilatoire, tout en introduisant de nouveau un méchant très unique en son genre, Miss Poppy incarnée par une Julianne Moore agréablement old school.
Malgré l’effet de surprise qui disparaît, Kingsman – Le Cercle d’Or se parfait dans ses personnages toujours aussi trash et la multiplication des bastons jouissives. La bande-son et la chorégraphie faite par Guillermo Crispo rend les différentes scènes encore plus géniales. L’ajout des personnages américains se fait très bien et apporte un zeste de western à l’ensemble, notamment avec Channing Tatum et le véritable atout du film Pedro Pascal (non cité sur l’affiche, un comble vu la montée de l’acteur).
Mais avant tout c’est l’évolution de Eggsy (Taron Edgerton) qui apporte une vraie profondeur à la future trilogie Kingsman, le fait de devenir agent le rend plus crédible dans son rôle. J’ai été un peu plus surpris par la tournure prise pour Harry Hart (Colin Firth).
En tout cas, le retour de Kingsman est une excellente nouvelle tellement la confirmation est présente par son ton décalé plein de trash qui apporte un film d’espionnage jouissif.
Vivement le troisième volet.