On devine à la qualité de l’image que le film a été produit avec très peu de moyens. Pourtant, le duo de réalisateurs parvient à construire un univers riche et original qui balaye rapidement les a priori que l’on pourrait avoir pendant les premières minutes du film.
Nous assistons à des tranches de vie de deux amis : Kinta le tanuki et Ginji le robot, tous deux très attachants. Quelques personnages annexes apportent aussi des témoignages inattendus.
Bien que le film rappelle Der rechte Weg, de Fischli & Weiss (1983) ou encore Finisterrae, de Sergio Caballero (2010), il s’en démarque par son esprit très japonais. Un peu loufoque mais toujours très posé et contemplatif.
Un ofni charmant.