Avec un scénario qui nous rappelle le début de Glee (le joueur de foot qui est obligé de participer au club de théâtre de son lycée et qui finira par trouver sa vocation), « Kiss Me You Fucking Moron » s’empare du stéréotype hollywoodien de l’amour adolescent entre le garçon populaire et la fille exclue et lui donne une touche nouvelle, avec une délicatesse et un réalisme en plus qui plaira autant aux adolescents qu’aux adultes. Avec un jeu de lumières qui symbolise parfaitement la montagne russe émotionnelle de l’adolescence, le réalisateur combine le froid des paysages à la chaleur des personnages pour nous offrir une fable sur l’amitié, la persévérance et le premier amour. Et même si l’histoire est prévisible, les personnages sont hauts en couleur, bien à leur place et n’utilisent pas le drame ni le côté superficiel des traditionnels films d’ados : ils ne sont pas de jeunes tourmentés par leur passé ou accablés par des problèmes familiaux, mais de simples garçons et filles qui ont les mêmes inquiétudes, celles inhérentes à l’adolescence. « Kiss Me You Fucking Moron » revisite les années lycée sans aucune prétention et nous remémore avec tendresse cette époque marquante d’une vie.
Critique extrait de notre blog Los Indiscretos : https://losindiscretos.org/francais/kiss-me-you-fucking-moron-2013-stian-kristiansen/