Ce film est une analogie du feu qui craque dans la cheminée du salon alors que la pièce est remplie d'un brouhaha de rires et de joie provenant d'un bonheur partagé entre les membres d'une famille qui s'aiment. N'est ce pas là l'un des meilleurs sentiments au monde, de baigner dans l'amour ?
Bon, peut être que j'exagère un peu, mais, ce film à la qualité d'être réellement chaleureux.
Il a une narration merveilleuse.
Son environnement est unique tout comme son histoire.
L'humour y est contagieux et l'amour palpable.
Ca donne envie n'est ce pas ?
Je témoigne de sa beauté et j'ai décidé de m'exprimer afin de vous dire qu'il a tout juste.
Artistiquement parlant, les cadres, accompagnés des traits d'un dessin d'une beauté exceptionnelle, représentent avec originalité l'environnement hivernal et chaleureux, quoique atypique, de Noël. Les proportions sont également un point clé de la représentation graphique ( des personnages, des cadres, de l'environnement etc...) car elle apportent une précision sur l'humour recherché, ainsi que l'importance et la précision de certains éléments. Prenons par exemple le personnage de Klaus, il est grand et large avec un coeur en coton, sa grandeur physique contraste avec sa bonté du coeur. Un individu comme lui fait généralement peur, et pourtant, même si cette enveloppe physique ne correspond pas aux attentes occidentales de ce qu'est une personne sensible, sa représentation physique est une manifestation de la grandeur de son coeur. Il est le Père Noël, qui détient avec évidence, une place importante. En plus de ses proportions, il a été faite une approche très particulière du personnage. On l'adore, mais au final on ne le connait pas vraiment, hormis son extrême bonté. Il reste mystérieux mais attachant.
Les dialogues sont également très réussis et les mots bien choisis, ce qui apportent attendrissement et compassion.
Pour rester dans le domaine artistique et parler du scénario : les personnages sont magnifiques, très unique et réellement attachant, avec leurs forces et leurs faiblesses.
L'histoire en elle-même suit une trâme qui a des bases très solides, pas un seul moment d'ennui. Et pour justement lié à son scénario son côté philosophique, ce sont des morales touchantes et véridique, pleines d'espoir qui sont ressorties.
Nous pouvons par exemple prendre :
Les enfants, alors qu'ils grandissent, ne connaissent que violence, méchanceté et haine. Cependant, ils commencent tout à coup à changer une fois que l'on leurs offrent des cadeaux. A premier vu, je suis consciente que cette esprit est très maladroit car il stipulerait que les gens ne deviennent bon que par intérêt. Je dois le dire, hélas : il existe des gens comme cela. Cependant ( à chacun de se faire sa propre opinion ) ce que j'ai vu ( ou ce que je voulais voir, qui sait... ), c'est l'apprentissage des enfants de ce qu'est la bonté pure. Ses enfants, à l'origine, n'ont jamais sut ce que c'était d'aimer et d'être aimer, au profit de la haine, et pourtant, avec la simple possibilité d'obtenir un cadeau contre une lettre, c'est toute une communauté d'enfants qui changeaient. A la simple perception d'un acte totalement désintéressé, les enfants sont devenus inspirés et sont devenus bons eux aussi, ayant trouvé une motivation de devenir quelqu'un, ce qui prouve que la bonté est préférable à la haine ( bon, je me pousse en tout cas à penser que si cette bonté a grandit c'est parce que la bonté est parmi nous tous, et qu'elle est capable de se propager. Il est histoire ici de dire que chaque bonnes actions appellent d'autres bonnes actions. " Une bonne action totalement désintéressé en appelle toujours une autre ", ceux qui ont vu le film comprendront ;).
Il y a également deux thèmes important, que je ne développerais pas car, croyez-moi, elles sautent aux yeux : l'homme-menteur et l'innocence associé à la pureté de l'enfance vs. l'expérience d'être un adulte. Et enfin, il y a également une métaphore de l'aveuglement des dirigeants de nos sociétés actuel, même si c'est aller un peu loin. Lorsqu'il y a un conflit ou une guerre, il existe en général deux partis opposés. Chaque parti cherche se faire la guerre et souhaite avoir raison, et ceci pendant peut être, des siècles. Il existe une célèbre citation de Platon qui explique que les leaders ne cherchent pas à échanger afin de se comprendre, mais chercher à prouver que son parti a raison. Il est impossible pour eux d'accepter d'avoir tort car il est associé à un signe de faiblesse. Voilà ce qui est démontrer dans ce film, l'opposition des deux camp qui ne détiennent qu'un seul but commun : se faire la guerre. L'aveuglement prend forme lorsqu'ils ne se demandent pas pourquoi ils agissent ainsi, et que lorsque leurs peuples changent, ils ne réalisent pas qu'il faut peut être aussi changer.
Je pense que ce que j'ai le plus apprécié de Klaus malgré toute c'est qualité, c'est cette chaleur, et cette joie interne ressentie lorsque l'on est témoin d'une bonté grandissant dans le coeur des autres. Ce film a des morales intéressantes et explicites, que pas non seulement les enfants ont besoin de comprendre, les adultes aussi devraient être touché, devenant de plus en plus insensible pour la plupart. Une histoire sur le Père Noël racontée à merveille, qui, pendant un instant, m'a fait retourner dans mon coeur d'enfant.