Une création originale Netflix. Toujours un beau moment de rigolade ! Elizabeth Olsen déclarait lors d'une récente interview que la plateforme VOD devait servir à "mettre en lumière et donner une chance à des films issus du cinéma indépendant". La bonne blague... Kodachrome est un étron indé comme il en sort en pagaille, au cinéma, en VOD ou ailleurs. Le très mauvais épisode d'une série télé qu'on stopperait net, sans se poser de question. Un tel film met donc encore à mal la crédibilité de Netflix que l'on aimerait effectivement pouvoir considérer comme un distributeur nécessaire, participant effectivement à offrir une plus large audience à des propositions risquées et surprenantes. On est bien loin du compte. Le bilan est à ce jour très négatif et ce minable Kodachrome en est une nouvelle preuve affligeante. Mark Paso signe ici son deuxième long métrage et ne nous donne guère envie de nous intéresser à son premier, pourtant auréolé d'une assez bonne réputation, ni de lui jeter quelques pièces si nous le croisions un triste jour au coin d'une rue. Il met en image le plus platement du monde un scénario qui aurait mérité d'être jeté au feu, un scénar d'outre-tombe qui s'appuie sur un article du New York Times consacré à l'arrêt définitif du développement des pellicules Kodachrome paru en 2009. Passionnant... lire la suite de la critique.