Surfant sur la vague des nouveaux films de monstres, Komodo s'avère hélas être une sacrée déception. Mettant en scène la jolie Jill Hennessy ("New York - Police judiciaire"), le jeune Kevin Zegers (habitué des comédies pour gosses, ici extrêmement mal dirigé), ainsi qu'une ribambelle d'acteurs inconnus, le premier film de Michael Lantieri, génie des effets visuels ayant à son actif des blockbusters comme Qui veut la peau de Roger Rabbit, Jurassic Park ou encore Mars Attacks!, peine à émoustiller...
L'histoire pouvait être bien menée avec un peu plus de moyens et d'ambition, mais nous sommes hélas face à un scénario plat, sans suspense ni rebondissements et surtout quasiment sans créatures ! En effet, les fameux monstres de l'île n'apparaissent que très rarement au cours du métrage, tombant comme un cheveu sur la soupe et n'arrivant hélas jamais à nous effrayer. Les animatroniques et autres images de synthèse sont pourtant réussis mais hélas, leurs apparitions sont tellement bâclées qu'aucun frisson ne suivra les légendaires varans.
C'est donc face à un quelconque film de monstres que nous faisons face, un quasi-téléfilm à peine rehaussé par des effets spéciaux sincèrement soignés mais, comme dit précédemment, peu nombreux, le faible budget accordé au film ne permettant pas de nous proposer un film un tant soi peu épique, en témoigne cette première partie extrêmement longue à démarrer et cette seconde filmée comme un survival à deux francs six sous. En somme, Komodo reste un film cheap, mal écrit, mal interprété et mal mis en scène. Dommage, le pitch de départ était intéressant.