Certains s'ennuieront d'autres verront la poésie de ce film à mi chemin entre le documentaire. Au début on ne comprends pas le sens des images défilant car il n'y a pas de dialogue, de narration, rien que les images qui défilent. Au début on nous montre des paysages dont la diffusion nous donne l'impression de lenteur peut être par ce que la nature est figé, fixe mais si belle qu'on en prends 5 minutes pour l'observer, l'on a plus guére trop le temps de contempler Versus les paysages de l'homme moderne, sa jungle de constructions, d'autoroutes, centres commerciaux... et la ça s'accelere. Des tranches de vies pris sur le fait, un acte du quotidien, qui défilent à une vitesse comme nos vies d'ailleurs. La nature prends son temps, on voit le progrés technique en action mais à notre époque 30 ans après ça semble lointain. Et puis le film, les images en eux même sont magnifiques. En fait, ce n'est pas le temps qui passe vite, c'est l'homme moderne dans sa manière de vivre. Je trouve que la durée est suffisante, trop long et ça aurait desservi le film, et puis le fait d'accélerer la succession des images permet de donner ce rythme et cette impression de course contre la montre.
En gros le point noir c'est que l'on a perdu la vu que l'homme malgrè tous ces progrés n'est toujours pas plus heureux, épanoui, il a perdu ce rapport à la nature et l'abîme, la transforme, à son bénéfice et qu'il s'est lui même aliéné.