Images et musique aux accents funèbres parlent d'elles-mêmes. Les contrastes sont saisissants : les formes harmonieuses et variées de la nature s'opposent, d'un point de vue macro et micro, au quadrillage monotone des villes. La force tranquille, mais néanmoins majestueuse, des paysages terrestres et célestes détonne avec les efforts vains et mécaniques des technologies humaines. L'astre solaire et la Lune apaisent et colorent la Terre, tandis que les lumières artificielles des métropoles brûlent nos yeux.
C'est dans ces espaces surpeuplés, à côté de cette nature calme et vide rarement préservée, que nous, êtres perdus et désespérés, nous nous agitons avec des mouvements saccadés, répétitifs, inutiles. L'avenir était derrière nous, dans cette quiétude inébranlable, et nous l'avons détruit.