Koyaanisqatsi
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Koyaanisqatsi

Documentaire de Godfrey Reggio (1983)

Je devais voir ce film, c'était une de mes plus grande priorité cinématographique. Tout avait commencé lorsque j'ai entendu cette musique pour la première fois (de ce que je me souviens) dans Watchmen, utilisé pour le Docteur Manhattan. Rapidement, j'ai trouvé d'où provenait cette musique ; elle venait du film Koyaanisqatsi. C'est alors que j'ai compris que ce film m'avait suivi depuis le début. Un des vidéaste que j'appréciais Monsieur 3D en avait parlé dans une de ses vidéos. Ensuite une amie du lycée avait dû le regarder pour son TPE et me l'avait fortement conseillé. C'est d'ailleurs cette même amie qui me l'a passer pour voir ce chef-d’œuvre absolu.

Comme pour beaucoup, il n'est pas réellement facile de catégoriser ce film. Ce n'est pas vraiment un documentaire vu que ce ne sont qu'une succession de plan qui n'a pas but de te faire comprendre une idée en particulier. En effet, ce film ne va pas essayer de te faire comprendre quelque chose... Du moins pas explicitement. Cela reste l’œuvre d'un être humain, et son film est construit pour nous amener plus ou moins quelque part. Le titre d'ailleurs Koyaanisqatsi vient de la langue des Hopis d'où est tiré la prophétie donné en fin de film qui donne une certaine dimension au film. Une sorte de lecture. Néanmoins, ce film est loin d'en avoir une seule.

Recentrons-nous. Il faut tout de même donner un avis pour ce film. Koyaanisqatsi, n'est pas un film, c'est une expérience. Une vision du monde, voire même des mondes qui nous entoure, de donner, mais aussi de changer un point de vue ; que ce soit de façon physique ou mental.
Chaque plan a une signification... La votre. Ce que vous voyez, vous l’interprétez. Que bien vous fasse que ce que vous en pensez amène à la vision du réalisateur ; d'ailleurs il n'est pas sûr que l'on ne connaisse la véritable vision du réalisateur.
Regroupé, les plans amènent à une vision qui est celle de la prophétie des Hopis ; mais seules, elles ont leur identité propre. Tout comme les humains dans le film qui en groupe semble ne former qu'une masse impersonnel et identique, pourtant dans leur individualité ont une personnalité et une vie propre.

Ce film m'a amené à voir la chose différemment. Regardez autour de vous : les hommes, les femmes, les enfants, les vieux. Ils sont là et pourtant ils ne font pas tous parti de votre vie ; pour la majorité ils vous sont inconnu, et donc d'une certaine façon identique. Et pourtant, ils ne sont justement pas une masse informe et sans vie. Le système dans lequel nous vivons nous amène à faire des choses similaires, parfois répétitive. Seulement les détails, les mouvements, les comportements des hommes et des femmes sont toujours présents et empêche d'insulter l'humanité d'un simple ensemble homogène.

Une part importante du film que j'ai déjà invoqué plus haut est la prophétie des Hopis. Tout va finalement tourner autour d'elle. Si l'on pouvait considérer un fil rouge à ce film, ce serait la présentation de trois faits donné dans cette prophétie qui seront énoncer dans ce film. Ce qui est sûr, c'est que Godfrey Reggio le réalisateur du film ne veut pas montrer que l'humanité a fait un grand bien à la nature. Cette progression dans le monde des humains après une exposition de plus de vingt minutes sur des environnements naturels magistraux, nous montre le mal que nous lui faisons et la folie de l'humanité. Je préfère rester vague sur tout ces points, car ce film est à découvrir malgré son statut culte.
Une des prouesse de ce Koyaanisqatsi est d'adapter les propos de la prophétie qui semble réellement décrire notre présent.

Et ce film fait pourtant preuve de tellement d'ironie. En montrant la beauté de la nature dans un premier temps, et sa destruction par les humains, nous voyons ensuite la beauté de ce nouveau monde. Ce monde construit par nous même et pourtant défigurant la nature. Comment ne pas être subjugué par la scène en time-lapse des routes de nuits, produisant ces traits de lumières blanc et rouges. D'ailleurs toutes les scènes en time-lapse donne une sorte de mouvement captivant à voir, lisse.
Le tout est alors englobé par cette musique de Philip Glass étant presque la fondation de tout le film. Seul une poignée de minutes se retrouve sans musique, permettant une arrivé douce et lente de la prochaine.

Est-il réellement possible de critiquer ce film ? Je me le demande bien. Koyaanisqatsi a bien un but, une certaine direction, mais elle est tellement peu praticable finalement. Car à ses côté ce trouve la votre, qui forcément est plus réelle, plus proche de vous. Suivez là, prenez ce film et regardez le... Vous découvriez forcément quelque chose d'important.

Narloc
10
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Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Top 10 Films et 2016, fin et nouveau départ

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le 3 juin 2016

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Narloc

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7

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